Les militaires des pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) exercent leur métier dans des conditions de technicité et de dangerosité élevées. Le député Xavier Batut s’est rendu à leur rencontre dans le cadre de sa fonction de rapporteur au budget de la Gendarmerie nationale.
Dans le cadre de mes responsabilités de rapporteur au budget de la Gendarmerie nationale, je me suis rendu auprès des militaires qui œuvrent en zone montagneuse, du 4 au 10 février 2022. Ce déplacement me permet de rencontrer les gendarmes qui évoluent des conditions difficiles et de vérifier que les décisions prises par l’Etat en matière d’amélioration de conditions de travail et de vie des familles sont bien mises en place.
Modane et sa Drop Zone
A Modane (Savoie), le détachement aérien du PGHM, le Peloton de la gendarmerie de haute montagne, a été doté d’une nouvelle Drop Zone, autrement dit d’une zone d’atterrissage. Lors de l’inauguration marquant cette rénovation, j’ai exprimé ma satisfaction. C’est un dossier que je suis avec une grande attention depuis 2019, année de mes premiers échanges avec les services de l’Etat et la direction de la Gendarmerie à ce propos. Aux côtés du général de corps d’armée Laurent Tavel, le commandant de la Région Gendarmerie Rhône-Alpes, j’ai pu apprécier la qualité de l’équipement est aujourd’hui plus sécurisé et plus adapté à l’évolution des besoins.
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Val-Cenis : 1,2 million pour la rénovation thermique
Toujours en Savoie, c’est dans la vallée de la Haute-Maurienne-Vanoise à Val-Cenis, que je suis allé à la rencontre des gendarmes de la brigade territoriale. Avec le commandant de la brigade, l’adjudant Maxence Migain, et ses hommes, nous avons échangé sur les spécificités des missions de la gendarmerie en zone montagnarde.
Rapporteur au budget de la gendarmerie à l’Assemblée nationale, j’attache une importance toute particulière à ce que les gendarmes bénéficient d’excellentes conditions de travail mais aussi de vie avec leurs familles. A Val-Cenis, d’importants travaux de réhabilitation énergétique vont être engagés, dès le printemps prochain, pour un montant de 1,2 million d’euros, financé par le plan France-Relance.
Ce 7 février, j’ai par ailleurs constaté avec satisfaction la livraison d’un garage flambant neuf, un besoin important identifié lors de mes précédentes visites.
Bourg-Saint-Maurice : entre 700 et 800 missions périlleuses
C’est à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) que le centre de commandement du PGHM est installé. Depuis un demi-siècle, l’activité du peloton est marquée par de nombreuses missions de sauvetage. Hors période de la Covid-19, ce peloton réalise entre 700 à 800 interventions, le plus souvent périlleuses. Le 8 février 2022, avec mon ami Guillaume Desrue, le maire de Bourg-Saint-Maurice, et le chef d’escadron Patrice Ribes, commandant du PGHM de Savoie, nous avons fait le point avec les gendarmes sur l’activité du peloton, marqué par de nombreuses missions de sauvetage, sur l’évolution des plans d’intervention, et des besoins budgétaires et matériels qui en découlent.
Beaufort : la com’com, un partenaire exemplaire
Le 10 février 2022, j’ai conclu ce déplacement au sein des gendarmeries en zone de montagne avec la visite de la brigade territoriale autonome de Beaufort (Savoie). Avec le Major Thierry Vuillemin et les gendarmes de la brigade, nous avons pu échanger sur de nombreux sujets tels que les besoins budgétaires, le pic d’activité lors de la saison touristique, les spécificités des casernes autonomes en Savoie, la proximité avec les élus et les citoyens, ainsi que la prochaine réhabilitation de la caserne, portée par la communauté de communes. C’est toujours agréable de voir les collectivités locales prendre leurs responsabilités et assumer leurs obligations envers les gendarmes.
Une prime mensuelle de 500 euros
Enfin, dans le cadre du Beauvau de la sécurité, une prime mensuelle de 500 euros pour les policiers et gendarmes de haute montagne a été décidée. Comme j’ai pu l’observer, les gendarmes des pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) exercent leur métier dans des conditions de technicité et de dangerosité élevées. Cette prime de 500 euros mensuelle sera versée dès le mois d’avril 2022 aux 170 agents des deux CRS montagne Alpes et Pyrénées, et aux 300 militaires des différents PGHM. C’est un coût annuel pour l’Etat de 3 millions d’euros, une somme bien méritée.