Xavier Batut a reçu le ministre de l’Agriculture en pays de Caux

2 mars 2021
Agriculture

Lundi 1er mars 2021, Xavier Batut, député de la Seine-Maritime, a reçu dans sa circonscription Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Lundi 1er mars 2021, Xavier Batut, député de la Seine-Maritime, a reçu dans sa circonscription Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ils ont visité deux fermes et animé, pendant plus de deux heures, une table ronde avec les organisations agricoles.

Après un saut au MIN, le Marché d’intérêt national de Rouen, Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a passé tout l’après-midi du lundi 1er mars 2021, en pays de Caux, répondant favorablement à mon invitation.

Le programme de cette journée ministérielle nous a amené à Biville-la-Baignarde, près de Tôtes, chez Sonia et Thierry Dennequin. L’exploitation familiale a été créé en 1962 et a été reprise par le couple il y a 23 ans. Ce sont quelque 50 vaches normandes qui s’épanouissent dans les pâtures et la stabulation en fonction de saison.

Thierry Dennequin (papier à la main) est à la tête de son exploitation agricole à Biville-la-Baignarde depuis 1998.

L’exploitation familiale a été créée en 1962 par les parents de Thierry Dennequin.

Entouré de Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, de Patrice Faucon, président de la FNSEA 76, Charles Vimbert, président des Jeunes agriculteurs de Seine-Maritime, mais aussi de Sébastien Windsor, le président national des chambres d’agriculture, de Laurence Sellos, la présidente de la chambre d’agriculture de la Seine-Maritime, et de nombreux représentants du monde agricole, Thierry Dennequin a pu vanter les mérites de cette race locale, tant pour la qualité de son lait que de sa viande. Un travail de fond est mené par le couple pour développer l’amélioration génétique de ses bêtes, avec l’objectif constant de toujours monter en gamme.

Ce sont quelque 50 vaches normandes qui s’épanouissent dans les pâtures cauchoises et la stabulation en fonction de saison.

La venue du ministre Julien Denormandie a permis aux agriculteurs d’évoquer leurs difficultés qui sont au cœur de l’actualité, en particulier la rémunération. Par exemple, Thierry Dennequin a indiqué, chiffres à l’appui que le prix d’achat de son lait a baissé de 2,2% depuis janvier dernier. Le ministre a rappelé que le gouvernement renforce les contrôles afin de vérifier le mécanisme de construction des prix fixé par la loi Egalim de 2019 qui prévoit une prise en compte des coûts de production. Le ministre a prévenu, s’il faut passer par la loi pour changer la donne, il n’hésitera pas :

« Il faut changer le système, passer sur une contractualisation tripartite, il faut de la transparence sur les marges ».

Les produits doivent être payés à leur juste valeur et le consommateur final doit aussi en prendre conscience. Je partage d’ailleurs pleinement le diagnostic de Julien Denormandie :

« Le sens du métier d’agriculteur est de nourrir le peuple et de le faire de la meilleure des manières. Une qualité, ça a de la valeur, il faut la rémunérer. Des industriels et des grandes surfaces continue à organiser une guerre des prix vers le bas, ce qui empêche la montée en qualité de l’agriculture ».

Après avoir visité cette exploitation et salué Patrick Courtois, le premier adjoint au maire de Biville-la-Baignarde, nous nous sommes rendus à la ferme du Tors, dans le village voisin de Belleville-en-Caux, chez Ludovic et Grégoire Dufour. Tous les deux agissent pour la préservation des sols. Le site est exploité de manière raisonnée avec pour objectif de réhabiliter la biodiversité sur le territoire. Les propriétaires se sont investis dans un programme d’agrifaune avec des plantations de haies, des bandes enherbées, des plantations d’arbres, etc.

A l’issue de cette visite, une table ronde a été organisée avec les différents représentants des organisations agricoles et des filières, du préfet Pierre-André Durand, de Patrick Chauvet, sénateur, Jean-Louis Rousselin, vice-président du Département, d’Olivier Bureaux, président de la communauté de communes Terroir-de-Caux, et de Denis Guillebert, le maire de Belleville-en-Caux. Sans tabou, sans langue de bois, un dialogue s’est instauré entre les agriculteurs et le ministre Julien Denormandie. Il a été question de multiples sujets : la transmission des exploitations agricoles, les agrandissements excessifs d’exploitations, l’artificialisation des sols, la pression foncière, les produits phytosanitaires, la betterave, etc.

A Belleville-en-Caux, Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Xavier Batut, député, ont animé une table ronde avec les représentants du monde agricole et de la filière lin.

Plusieurs sujets liés à l’actualité du monde agricole ont été abordés au cours de cette table ronde. la transmission des exploitations, l’artificialisation des sols, la pression foncière, les produits phytosanitaires…

La Confédération européenne du lin et du chanvre (CELC) a remis un pin’s en forme de fleur de lin au ministre Julien Denormandie. En juillet dernier, elle lui avait offert une cravate… en lin, bien sûr.

Xavier Batut a profité de la venue de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, pour lui remettre quelques dossiers qui concernent directement la 10e circonscription de la Seine-Maritime.

Comme je m’y étais engagé, plusieurs entrepreneurs de la filière du lin implantés sur la 10e circonscription de la Seine-Maritime ont également pu échanger avec le ministre qui a prêté, une nouvelle fois, une oreille attentive à ce sujet, le lin est une filière d’excellence en France et qui fait la fierté du pays de Caux.