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Maladie chronique et cancer : Xavier Batut souhaite renforcer l’accompagnement des élèves

Xavier Batut, député de la Seine-Maritime, a cosigné une proposition de loi visant à accompagner les enfants porteurs de pathologie chroniques ou de cancer, dès l’annonce du diagnostic.

Xavier Batut, député de la Seine-Maritime, a cosigné une proposition de loi visant à accompagner les enfants porteurs de pathologie chronique ou de cancer, dès l’annonce du diagnostic.

L’accompagnement des enfants porteur de pathologie chronique ou de cancer doivent être mieux accompagné dans le cadre scolaire (photo d’illustration).

L’accompagnement des enfants porteur de pathologie chronique ou de cancer doivent être mieux accompagné dans le cadre scolaire (photo d’illustration).

En France, entre 1,5 et 4 millions d’enfants de moins de 20 ans sont atteints de maladies chroniques, et environ 2500 enfants sont diagnostiqués porteur d’un cancer. L’Ecole accueille depuis de nombreuses années des enfants malades, en situation de handicap, et si la situation est globalement satisfaisante, beaucoup de mesures sont améliorables.

Eviter toute situation discriminante

Après un travail d’écoute auprès au plus près des habitants concernés dans la 10e circonscription mais aussi de la communauté éducative, il me parait opportun de créer un cadre d’accueil positif qui éviterait toute situation discriminante à l’égard de l’enfant, et à renforcer la confiance au sien de l’école républicaine.

Ma collègue Béatrice Descamps, députée UDI du Nord a justement travaillé ce sujet. Les témoignages de parents concernés lui ont permis de rédiger une proposition de loi visant à accompagner les enfants porteurs de pathologie chronique ou de cancer, dès l’annonce du diagnostic. J’ai bien évidement cosigné ce texte qui sera débattu dans l’hémicycle, jeudi 25 mars prochain.

Endiguer le problème à la racine

L’Ecole de la confiance et le vote unanime pour la levée des discriminations à l’égard des personnes avec une maladie chronique sur le marché du travail nous amène à endiguer le problème à la racine, dès le plus jeune âge de la personne. Cette proposition de loi envisage de faire entendre la réflexion menée par des professionnels qui gravitent autour de l’enfant pendant sa scolarité, mais aussi des familles et le corps enseignant, souvent démunis.