Dans le cadre de ma fonction de rapporteur au budget de la Gendarmerie nationale, je me suis entretenu avec des officiers et cadres de la Direction générale, afin de lister les urgences et d’anticiper les besoins à venir.
C’est à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) que la Direction générale de la Gendarmerie nationale est implantée. Le mois dernier, en ma qualité de rapporteur au budget de la Gendarmerie nationale au sein de la commission de la Défense nationale et des Forces armées, j’ai pu rencontrer et échanger avec plusieurs officiers et cadres de cette institution.
J’ai présenté les principaux enjeux budgétaires à venir pour la gendarmerie à M. François Desmadryl, le directeur des soutiens et des finances. L’un de ces enjeux réside dans la nécessité d’entretenir et de rénover un parc immobilier considérable, aujourd’hui vétuste, voire parfois délabré. La question de l’immobilier, qu’il s’agisse des locaux fonctionnels ou des résidences pour les gendarmes et leurs familles doivent être dignes et accueillants, c’est l’une des clés pour rendre attractif le métier, n’importe où en France métropolitaine et sur les territoires ultramarins.
Des besoins en ressources humaines
L’objectif majeur de la Gendarmerie nationale est d’assurer la sécurité de tous les territoires et de faire en sorte que cette sécurité soit sur-mesure pour chacun d’entre eux, au plus près de la population. Avec le général de corps d’armée Hubert Bonneau, directeur des opérations et de l’emploi, nous avons évoqué les missions abordées par son service, qu’elles soient opérationnelles ou qu’elles concernent l’élaboration de la doctrine d’emploi. Son service mène aussi une réflexion stratégique pour anticiper les besoins à venir de la gendarmerie en matière de ressources humaines.
Les 130 000 gendarmes d’active et de réserve sont attachés au sens et à l’importance de la militarité des gendarmes ainsi que de leur système d’arme. J’ai longuement échangé à ce sujet avec le général de corps Armando de Oliveira, le directeur des personnels militaires.
Un service public 24h/24
Très présente sur nos territoires ruraux et sur les territoires ultramarins, la Gendarmerie nationale assure ses missions tous les jours et 24h/24. Au côté du colonel André Gastebois, j’ai pu découvrir le fonctionnement du Centre opérationnel de la Gendarmerie, qui a une triple mission :
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Discerner les événements graves
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Informer le directeur général de la gendarmerie nationale
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Contrôler le suivi de l’information
Ce centre opérationnel a la particularité de rayonner sur toute la France et les territoires d’outre-Mer. De ce fait, les militaires qui servent en ce lieu travaillent sur huit fuseaux horaires, correspondant à 22 heures d’amplitude.
Innovation
Enfin, la Gendarmerie sait faire preuve d’innovation, notamment technologique, pour permettre aux services d’enquêtes de travailler avec des moyens et méthodes modernes.
Ce travail parlementaire va se poursuivre ces prochains jours au sein de différentes spécialités et unités de la Gendarmerie nationale en France. Après l’avoir auditionné à l’Assemblée nationale, mercredi 13 mai 2020, je dois m’entretenir de nouveau avec le général d’armée Christian Rodriguez, le directeur général de la Gendarmerie nationale Mon rapport budgétaire va être rédigé pour la mi-octobre.