Le plan « France 2030 » prévoit 30 milliards d’euros d’investissement dans 10 objectifs prioritaires, dont 2,8 milliards d’euros pour le secteur agricole. La troisième révolution agricole française sera celle de la connaissance et du vivant.
Xavier Batut (à droite), député de la Seine-Maritime, lors d’une visite sur une exploitation agricole en monoculture (pommes de terre), aux Grandes-Ventes, jeudi 7 octobre 2021 (© photo d’archives).
Dans le domaine agricole, le plan « France 2030 » présenté ce mardi 12 octobre 2021 par le président de la République va permettre de soutenir des innovations dans le domaine du numérique, de la robotique et de la génétique. Deux défis sont à relever : environnemental et nutritionnel.
Une 3e révolution agricole
Sur les 30 milliards de crédits pour l’intégralité du plan, 2 milliards d’euros seront sanctuarisés pour des investissements dans des innovations destinées à garantir une alimentation saine, durable et traçable, a indiqué Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, en début d’après-midi. A ces 2 milliards s’ajouteront 800 millions d’euros du Programme d’investissement d’avenir n°4.
Après celle du machinisme agricole aussitôt la Libération, après celle de l’agrochimie pendant toute la deuxième moitié du 20e siècle, c’est une 3e révolution agricole qui se met en route.
Cette 3e révolution agricole sera de la connaissance et du vivant qui prendra appui sur le numérique, la robotique et la génétique. Des dynamiques déjà en cours de développement, je le constate régulièrement sur la 10e circonscription de la Seine-Maritime, mais qu’il nous faut consolider et ce, pour relever le défi de la nutrition et le défi du carbone.
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4 axes
Le volet agricole du plan « France 2030 » reposera sur 4 axes :
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La connaissance du vivant avec une enveloppe de 1,03 milliard d’euros dans les pratiques agroécologiques, dans l’agrorobotique ou encore dans la génétique et des projets de recherche sur des enjeux tels que celui du méthane.
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La santé nutritionnelle avec notamment un soutien aux projets alimentaires territoriaux et projets de relocalisation, projets de recherche sur les ferments et microbiotes, entre autres. Soit une enveloppe de 850 millions d’euros dont 400 millions d’euros au titre de « France 2030 » et 450 millions d’euros au titre du Programme d’investissements d’avenir n° 4.
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Un soutien en fonds propres de 500 millions d’euros pour aider et accompagner les entrepreneurs du vivant à commencer les jeunes en procédure d’installation via des dispositifs tels que le portage.
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Un axe est consacré aux nouveaux matériaux au service de la réduction carbone à hauteur de 500 millions d’euros avec plus spécifiquement un plan cellulose comprenant le repeuplement des forêts, la valorisation des coproduits du bois, la création de nouveaux débouchés et la modernisation de l’appareil de production pour la construction bois.
La volonté du président de la République, du Gouvernement mais aussi de la majorité présidentielle au sein de laquelle je m’inscris, est d’aller assez vite pour engager ce beau projet qui vise à stimuler l’innovation d’ici à 2030 au profit de l’autonomie alimentaire et de techniques qui relèvent les défis climatiques et écologiques.