La carte scolaire 2021-2022 pour l’école du premier degré a été validée, lundi 5 juillet 2021, pour le département de la Seine-Maritime.
Alors que le nombre d’élèves a tendance à décroitre, de l’ordre d’un millier par an, ce sont 33 nouveaux postes d’enseignant supplémentaires qui sont créés pour la rentrée de septembre, «ce qui constitue un taux d’encadrement inédit », souligne Xavier Batut, député de la Seine-Maritime. Pour mémoire, en 2017, ce sont 44 fermetures de classes qui avaient été actées dans le département…
Sur la 10e circonscription de la Seine-Maritime, seule l’école Thomas-Pesquet à Brachy perd un poste à la rentrée en raison d’une baisse des effectifs.
Des retraits de postes annulés
Ailleurs, aucune suppression de poste d’enseignant n’est à déplorer. En effet, en février dernier des incertitudes planaient pour les écoles David-Douillet à Bellencombre et l’école communale de Criquetot-sur-Ouville, les retraits de poste sont finalement annulés.
En ce qui concerne le SIVOS de Beaumont-le-Hareng – La Crique –Sévis, celui-ci est dissout. Les deux postes d’élémentaires de La Crique sont transférés, l’un vers l’école de Bellencombre et l’autre vers l’école élémentaire Jean-Quesnay à Auffay. Il en est de même pour les deux postes en préélémentaire de Sévis : l’un est transféré à l’école maternelle d’Auffay et l’autre à l’école élémentaire d’Auffay.
A Lintot-les-Bois, le poste en élémentaire est transféré à Belmesnil.
Enfin, le RPI, le regroupement pédagogique intercommunal de Massy – Sainte-Geneviève-en-Bray, un poste de l’école maternelle de Massy est transféré à l’école primaire de Bully et un poste de l’école élémentaire de Sainte-Geneviève est transféré à l’école de Sommery.
Une offre éducative de qualité
Xavier Batut, député de la 10e circonscription de la Seine-Maritime, estime que cette carte scolaire s’inscrit dans les objectifs, notamment celui de proposer aux élèves une offre éducative de qualité sur tous les territoires de la République :
« Il est indispensable de l’adapter aux évolutions démographiques et de développer des projets pédagogiques ambitieux, souligne le député. Depuis trois ans, je travaille sur la mise en place de conventions-cadres pour les écoles du premier degré dans ma circonscription. Elles visent à regrouper en un seul lieu les classes réparties dans plusieurs petites communes. En contrepartie, l’Education nationale s’engage à ne pas supprimer de postes. Les exemples des écoles d’Auffay et de Belmesnil en sont la démonstration ».
Il ajoute également que ce système correspond à une attente sociétale des jeunes couples qui s’installent en milieu rural :
« En plus de la certitude d’avoir une équipe éducative stable, les parents d’élèves apprécient d’avoir leurs enfants scolarisés à un seul endroit et où se trouvent les services : cantine, accueil préscolaire, etc. »