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Contrat Engagement Jeunes : un parcours intensif d’accompagnement vers l’emploi

Au moment où l’économie repart, où la reprise est forte, nous avons le devoir impérieux de nous occuper des jeunes en difficulté d’emploi, de renforcer et d’adapter les dispositifs qui leur sont destinés;
Malgré la bonne reprise et les tensions de recrutement dans certains secteurs, trop de jeunes peu ou pas qualifiés ne sont pas en mesure de trouver seuls un emploi. Le Contrat Engagement Jeune permettra d’accompagner vers l’emploi les plus précaires.

Xavier Batut, député de la Seine-Maritime, salue la mise en place de Contrat d’Engagement Jeune : tous les jeunes de moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi (© photo d’archives).

Le plan « 1 jeune 1 solution » mis en place en juillet 2020 pour accompagner les jeunes pendant la crise sanitaire a bien fonctionné, en permettant à plus de 3 millions de jeunes de trouver un emploi, un parcours d’insertion, une formation De ce fait, le nombre de recrutement de jeunes a retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire. Pour preuve en Seine-Maritime : en février 2019, nous avions 22.958 recrutements de jeunes de moins de 26 ans contre 22.694 recrutements en février 2021.

Malgré les données chiffrées encourageantes, la majorité présidentielle et le Gouvernement ont souhaité s’adresser aux 500.000 jeunes de moins de 26 ans sans emploi, ni formation, ni en études, un parcours actif vers l’emploi : le Contrat Engagement Jeune (CEJ).

Concrètement, le CEJ se mettra en place à titre de préfiguration à compter de janvier prochain, puis il se déploiera complètement à partir de mars 2022. Sa montée en puissance va s’étaler sur l’ensemble de l’année au fur et mesure des recrutements des jeunes.

Un référent unique

Ce sont les Missions locales ou les agences Pôles Emploi qui proposeront un programme d’accompagnement de 15 à 20 heures par semaine minimum, avec une mise en activité systématique et régulière du jeune du premier au dernier jour, pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 mois, voire 18 mois selon certaines conditions, et avec un référent unique.

L’objectif est d’accompagner ces jeunes pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi.

Une allocation de 500 euros maximum

Le manque de ressources peut être un frein pour consacrer du temps à tout cela, c’est pourquoi, une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois viendra soutenir ces jeunes, sous conditions de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité qu’ils recevront. Les jeunes concernés auront des droits mais aussi des devoirs. Le dispositif pourra être suspendu en cas de refus ou d’un manque clairement affiché de motivation.

Le Contrat Engagement Jeune va coûter au total 2,6 milliards d’euros à l’État en 2022. Ce montant comprend 2 milliards d’euros déjà budgétés au titre d’anciens dispositifs que ce dispositif remplace, comme la Garantie jeunes. À cela s’ajoute 550 millions d’euros de nouvelles dépenses. Cette somme doit notamment permettre de recruter de nouveaux accompagnateurs.

Ne laisser aucun jeune sur le bord du chemin

L’objectif est clairement affiché : nous ne voulons laisser aucun jeune sur le bord du chemin. Ils doivent pouvoir être accompagnés, insérés et formés, afin qu’ils retrouvent le plus vite possible un emploi.

Le président de la République a d’ailleurs très bien synthétisé le Contrat d’Engagement Jeune :

« Il s’agit d’une mesure simple : de l’engagement, de l’assiduité, de la motivation et un Etat qui vous accompagne ».